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25 juillet 2007 3 25 /07 /juillet /2007 23:36

   

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                                                                     Koah'
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24 juillet 2007 2 24 /07 /juillet /2007 23:03

goute.jpg
 






Nous avons déjà tout ce dont nous avons besoin. 

Il n’y a aucun besoin de nous améliorer.
 
Tout ce cirque que nous faisons – la peur tenace d’être mauvais et l’espoir d’être bons, les identités auxquelles nous nous accrochons tant, la rage, la jalousie et les dépendances de toutes sortes – n’atteint jamais notre richesse fondamentale. Ce sont autant de nuages qui obscurcissent temporairement le soleil. Mais toujours la chaleur et la brillance sont là. C’est ce que nous sommes vraiment. Un clin d’œil nous sépare de l’éveil total.
Nous regarder nous-mêmes ainsi est très différent de ce que nous faisons d’habitude. De ce point de vue, il n’est pas nécessaire de changer : on peur se sentir aussi misérable que l’on veut, on reste un bon candidat à l’éveil. On peut s’imaginer être le cas le plus désespéré du monde, ce sentiment est une richesse, et non quelque chose à jeter ou à améliorer. Il y a une richesse dans tout ce fatras malodorant pour lequel on a tant d’aversion et qu’on prise si peu. Les choses réjouissantes – ce qu’on aime tant chez soi, ce qui est source de fierté ou d’inspiration – sont aussi notre richesse.
Grâce aux pratiques présentées dans ce livre, on peut commencer là où l’on est. Si on est en colère, en état de manque ou déprimé, les pratiques décrites ici ont été élaborées pour encourager chaque être à utiliser tout ce dont il aimerait se défaire, afin d’éveiller sa compassion envers lui-même et les autres. Ces pratiques montrent comment s’accepter soi-même, comment entrer directement en rapport avec la souffrance, comment arrêter de fuir les aspects pénibles de la vie. Elles montrent comment travailler de bon cœur avec la vie telle qu’elle est, tout simplement.
Quand on entend parler de compassion, cela soulève naturellement la question de travailler avec les autres, de s’occuper d’eux. La raison pour laquelle on ne se soucie pas d’autrui – que ce soit son enfant, sa mère, quelqu’un qui sait manier l’insulte ou communiquer la peur – c’est qu’on n’est même pas présent à soi-même. Il y a des parties entières de soi-même qui sont si indésirables qu’on prend la poudre d’escampette chaque fois qu’elles commencent à resurgir.
Comme on a tendance à fuir, on perd continuellement l’occasion d’être là précisément, d’être là en ce moment même. On passe son temps à manquer le moment où l’on est. Pourtant, si on arrive à faire l’expérience du moment dans lequel on est, on découvre qu’il est unique, précieux et totalement frais. Il ne survient jamais deux fois. On peut jouir de chaque moment et le célébrer – il n’existe rien de plus sacré. Rien de plus vaste ni de plus absolu. En fait, il n’y a rien de plus !
C’est uniquement dans la mesure où nous sommes arrivés à connaître notre propre souffrance, où nous sommes entrés en rapport avec elle, si tant est que nous l’ayons fait, que nous pourrons être intrépides, assez courageux et assez guerriers pour ressentir la souffrance des autres. Dans cette mesure, nous pourrons accepter la souffrance des autres parce que nous aurons découvert que leur souffrance et la nôtre ne sont pas différentes.
Cependant, pour en arrivé là, nous avons besoin de toute l’aide possible. J’espère que ce livre vous fournira cette aide. Les outils qu’il offre sont trois pratiques d’un grand secours. Ce sont :
1         La méditation assise de base (ou méditation shamatha-vishyana).
2         La pratique de donner et recevoir (ou Tonglen)
3         La pratique des slogans (les sept points de l’entraînement de l’esprit ou lojong)
 
Toutes ces pratiques font naître un sentiment de confiance : la sagesse et la compassion dont nous avons besoin sont déjà en nous. Elles nous aident à nous connaître nous-mêmes, nos parties rugueuses et nos parties lisses, notre passion, notre agression, notre ignorance et notre sagesse.




Pema Chödrön, La Voie commence là où vous êtes.
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24 juillet 2007 2 24 /07 /juillet /2007 01:30

  

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                                                                    Koah'

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22 juillet 2007 7 22 /07 /juillet /2007 22:50




Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre d’un seul coup le gain de cent parties
                Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et te sentant haï, sans haïr à ton tour,
                Pourtant lutter et te défendre ;
 
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
                Sans mentir toi-même d’un seul mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
                Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;
 
Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
                Penser sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
                Sans être moral ni pédant ;
 
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front, 

Si tu peux conserver ton courage et ta tête
                Quand les autres les perdront,
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme, mon fils.





                  Rudyard KIPLING




Site de l'artiste :
http://www.katara.over-blog.com/
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21 juillet 2007 6 21 /07 /juillet /2007 19:10

 




mandala-bleu.gif   
                                                                    K
oah'

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20 juillet 2007 5 20 /07 /juillet /2007 21:41



mandala---koah-.gif 


Mandala signifie littéralement "cercle"
mais il désigne plus largement un objet support
à la méditation et à la concentration composé de cercles et de formes diverses.

Diagramme cosmique peint sur une toile ou composé de sable coloré,
le mandala constitue parfois aussi un motif architectural.

Sorte de cercle sacré,
il reflète la structure concentrique de l'univers
et contient la représentation des divinités bouddhiques.

Il est associé à des exercices de visualisation,
au cours desquels le méditant cherche à créer des images mentales de Bouddha et des bodhisattva.

Le mandala conduit ainsi le fidèle sur le chemin de l'éveil.

Le mandala sert de support au méditant,
il est une représentation pure de
notre nature profonde.
  
Il a été noté que sans en avoir le nom,
le mandala existait dans la tradition chrétienne,
de même que dans certaines représentation des Indiens d'Amérique du Nord (Navajos).

En tant qu'objets de méditation au sens propre,
les représentations des mandalas portent en Inde le nom de Yantras.

Ils sont en général formés de triangles, de carrés et de cercles imbriqués qui,
d'une part véhiculent des contenus conscients à la signification connue et qui,
d'autre part, interpellent directement les structures psychiques inconscientes.
 


 
Les mandalas sont des reproductions spirituelles de l'ordre du monde et
on les associe souvent dans ce sens
aux quatre points cardinaux.

Comme dans le cas du labyrinthe avec lequel on a parfois noté une certaine parenté,
c'est le centre du mandala qui attire le regard.

 
labyrinthe.gif 
 
Le labyrinthe symbolise, dans un espace restreint,
le long et difficile chemin de l'initiation.

D'une façon générale, le labyrinthe représente le voyage psychique et spirituel
que l'homme doit accomplir à l'intérieur de lui-même,
à travers les épreuves et tous les motifs d'égarement,
afin de trouver son propre centre,
l'image de son Soi.

Alors, le coeur du labyrinthe est souvent vide,
de sorte que le centre est à la fois la plénitude et le vide.
 
En Orient, selon le degré d'initiation auquel on se trouve,
le centre du mandala contient différents symboles.
 

Selon C.G.Jung (1875-1961), par la contemplation et la concentration,
le mandala a pour fonction d'attirer intuitivement l'attention sur certains éléments spirituels
afin de favoriser leur intégration consciente dans la personalité.

Jung avait relevé que l'inconscient dans ses périodes de trouble,
peut produire spontanément des mandalas.

Pour lui, le mandala symbolise, après la traversée de phases chaotiques,
la descente et le mouvement de la psyché vers le noyau spirituel de l'être,
vers le Soi, aboutissant à la réconciliation intérieure et
à une nouvelle intégrité de l'être.
 

L'essentiel est que le mandala opère,
qu'il agisse sur les ingrédients subtils de la conscience!

On dit que les adeptes les plus aboutis n'ont besoin, pour méditer,
ni de couleurs, ni de poudres ;
d'aucunes matière sinon de la texture, adamantine certes, de l'esprit.

Leurs mandalas sont des visions, des bâtisses intérieures que seule
l'intensité de leur concentration colore. 


 
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19 juillet 2007 4 19 /07 /juillet /2007 21:13

 

 



regard-copie-1.jpg


L’homme est regard, le reste n’est que chair ;
Mais le regard véritable est celui qui voit l’Ami ;
Fonds ton corps tout entier dans ton regard,
Va vers la vision, va vers la vision, va vers la vision.
 
 
 
Djalâl-ud-Dîn Rûmî
 
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18 juillet 2007 3 18 /07 /juillet /2007 20:48

 




                       
                                                                 K
oah'

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17 juillet 2007 2 17 /07 /juillet /2007 18:15

 

 

VAN GOGH
Un vieil homme, qui vivait dans un village n’avait plus de famille, excepté un jeune homme qui était son petit-fils. 
Ils avaient un cheval. Le jeune homme, de temps en temps, chevauchait jusqu’à la ville pour ramener des provisions.
Fort peu de gens, dans le village, avaient assez d’argent pour avoir un cheval. Les villageois enviaient donc le vieil homme et le considéraient comme quelqu’un qui avait bien de la chance.
Un jour, cependant, le cheval se perdit. Les villageois vinrent voir le vieil homme et, pour le consoler, lui dirent que ce n’était vraiment pas de chance d’avoir perdu ce cheval, le seul qu’il avait. « Quel dommage, dirent-ils, d’avoir perdu votre unique cheval ! Comme cela va être difficile pour vous maintenant ! »
Le vieil homme écouta et sourit : « C’est vrai que ce cheval est perdu. »
Les villageois insistèrent que ce n’était vraiment pas de chance d’avoir perdu ce cheval, mais le vieil homme répondit, en peu de mots, que le cheval n’était plus là.
Après quelques jours, le cheval revint accompagné de trois ou quatre chevaux sauvages. Les villageois se précipitèrent vers le vieil homme pour le féliciter de son immense bonne chance. « Oh ! Vous en avez de la chance ! Alors qu’auparavant vous n’aviez qu’un seul cheval, maintenant vous en avez trois ou quatre de plus. Vous en avez de la chance ! »
« Oui, dit le vieil homme, avant je n’avais qu’un cheval qui s’est perdu. Maintenant je vois qu’il est revenu avec trois autres chevaux. Je ne sais pas si j’ai de la chance ou non, la seule chose que je vois, c’est que ce cheval est revenu avec d’autres chevaux… » Mais les villageois continuèrent de le féliciter pour sa chance extraordinaire.
Quelques jours après, le petit-fils du vieil homme demanda la permission de monter un des nouveaux chevaux sauvages, qu’il avait réussi à apprivoiser. Le vieil homme la lui accorda en lui demandant de faire bien attention.
Mais voila, qu’un moment après, le jeune homme revint porté sur les épaules des villageois. Le cheval l’avait jeté à bas, et le pauvre jeune homme avait une jambe cassée.
Les villageois de nouveau se lamentèrent sur le manque de chance du vieil homme : « Vous n’aviez que cette seule personne pour s’occuper de vous dans votre vieillesse et hélas ! le voilà handicapé pour le restant de ses jours ! C’est un grand malheur qui s’est abattu sur vous. »
Le vieil homme répondit calmement : « Le garçon est certainement handicapé pour le restant de sa vie. Mais ce que vous dites concernant le grand malheur qui s’est abattu sur moi, ça vraiment je ne sais pas. »
La guerre éclata et il y eut une conscription. On recrutait partout des jeunes gens à travers le pays. Des officiers vinrent au village. Ils voulurent enrôler le petit-fils du vieil homme. « Mais il boite, dirent-ils, il ne peut pas nous être utile. »
« C’est à vous de décider », répliqua le vieil homme.
Les villageois accoururent voir le vieil homme et le félicitèrent pour sa chance extraordinaire : « Quelle chance pour vous que votre petit-fils se soit cassé la jambe dans cet accident ! »
« Ah ! dit le vieil homme, c’est vrai qu’ils n’ont pas voulu le prendre et ils ne me l’ont pas pris. Cela je le vois bien. Mais si j’ai de la chance ou non, que ce garçon se soit cassé la jambe et qu’il n’ait pas été envoyé à l’armée, je ne sais pas. » 


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16 juillet 2007 1 16 /07 /juillet /2007 23:58

 

 

 

mandala-abeille.gif 
                                                                    Koah'

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Koa

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  • : Koah par ci, Koah par là..., un peu de ci, un petit peu de ça..., un peu de Yang, un peu de Yin..., pas à pas sur la voie chemine.
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La peur n’a qu’une peur,
c’est que tu l’abandonnes.


Henri Gougaud
 




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L'univers est un champ : 
on y récolte ce qu'on y sème.

Ce n'est pas parce qu'on a une fois planté et récolté des ronces, qu'il faut renoncer à y planter 
quoi que ce soit.
 



Que désirer ? 
Que demander ?

Que semer qui apporte notre épanouissement et celui d'autrui ?



Voilà les questions fondamentales



Olivier Clerc
 




Rossanna 2004






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 Pace   Pax  Shalom  

Mir   Salam

 Shanti




 

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  peace in oneself peace in the world koah 



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mandala rien ~ Koah
Ce que nous accomplissons 
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modifie la réalité extérieure.

 Otto Rank
 
 

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