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8 septembre 2007 6 08 /09 /septembre /2007 00:23

 

 

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7 septembre 2007 5 07 /09 /septembre /2007 01:18

 

 

Vendredi matin, 9 heures. 


On se plaint beaucoup de l’obscurité le matin. Mais c’est parfois la meilleure heure de ma journée : quand le jour commençant s’encadre, grisâtre et silencieux, dans mes fenêtres blêmes. Seule tache de lumière vive dans toute cette grisaille, ma petite lampe dont l’abat-jour étincelant illumine le grand plateau noir de mon bureau. En tout cas, la semaine dernière, c’était bien ma meilleure heure. J’étais plongée dans l’ Idiot, j’inscrivais avec beaucoup de sérieux la traduction de quelques lignes dans un cahier, prenais quelques notes de lecture rapides, et tout à coup dix heures sonnaient. Je me disais : oui, c’est ainsi qu’il faut travailler, avec cette concentration, voila la solution. Ce matin, paix profonde en moi. Comme après une tempête. Le calme revient toujours. Après des jours de vie intérieure intense, de recherche de la clarté, d’accouchement douloureux de phrases et de pensées qui refusent de venir au monde, d’énormes exigences vis-à-vis de moi-même et de priorité absolue à la recherche d’une forme personnelle, etc. Soudain tout cela s’écarte de moi, une fatigue bienfaisante descend sur mon esprit, la mêlée a pris fin pour faire place à une sorte de douceur, même vis-à-vis de moi-même ; un voile m’enveloppe et les échos de la vie me parviennent étouffés, plus aimables aussi. Et je me sens imbriquée dans la vie. Ce n’est plus moi en particulier qui veux ou dois faire telle ou telle chose : la vie est grande, bonne, passionnante, éternelle, et à s’accorder tant d’importance à soi-même, à s’agiter et à se débattre, on passe à côté de ce grand, de ce puissant et éternel courant qu’est la vie. Ce sont de ces moments – et ils m’emplissent de gratitude – où toutes les aspirations personnelles tombent, où ma soif de savoir et de connaissance s’apaise et où, d’un large coup d’aile, un petit peu d’éternité vient me survoler. Je sais parfaitement, bien sûr, que ces dispositions ne durent pas. Elles auront peut-être disparu dans une demi-heure, mais j’y aurai tout de même puisé des forces. Cette douceur, cette dilatation de l’être sont-elles dues aux six cachets d’aspirine que j’ai pris hier soir pour combattre une forte migraine, au jeu de Mischa ou au corps chaud de Han où je me suis littéralement ensevelie cette nuit ? Qui pourra le dire, et qu’importe ? Ces cinq minutes m’appartiennent encore. Dans mon dos la pendule fait tic-tac. Les bruits de la rue m’atteignent comme un lointain ressac. Une lampe ronde à lumière blanche, chez les voisins d’en face, perce le jour livide de ce matin pluvieux. Ici, devant le grand plateau noir de mon bureau, je me sens comme une île, à l’écart du monde. La jeune Marocaine aux cheveux noirs fixe le matin grisâtre d’un regard sombre, grave, animal et serein à la fois(*). Qu’importe si j’étudie une page de plus ou de moins ? L’essentiel est d’être à l’écoute de son rythme propre et d’essayer de vivre en le respectant. D’être à l’écoute de ce qui monte de soi. Nos actes ne sont souvent qu’imitation, devoir supposé ou représentation erronée de ce que doit être un être humain. Or la seule vraie certitude touchant notre vie et nos actes ne peut venir que des sources qui jaillissent au fond de nous-mêmes. Je le dis en cet instant avec beaucoup d’humilité et de gratitude et je le pense profondément (même si je sais que tout à l’heure je serais redevenue rebelle et écorchée vive) : « Mon dieu, je te remercie de m’avoir faites comme je suis. Je te remercie de me donner parfois cette sensation de dilatation, qui n’est rien d’autre que le sentiment d’être pleine de toi. Je te promets que toute ma vie ne sera qu’une aspiration à réaliser cette belle harmonie, et à obtenir cette humilité et cet amour vrai dont je sens en moi la possibilité à mes meilleurs moments. » Et maintenant, desservir le petit déjeuner, finir de préparer la leçon de Levi, et un peu de make-up sur le museau.
 
 
Etty Hillesum, Une vie bouleversée
 
(*) : Il s’agit d’une statuette ou d’un portrait qu’Etty avait sur son bureau ; elle y fait plusieurs allusions dans son journal.
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2 août 2007 4 02 /08 /août /2007 23:52

 

 

 

 

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                                                                             Koah'
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1 août 2007 3 01 /08 /août /2007 21:44
Jerry-Beasley.jpg


Commence alors le long calvaire de l’ignorance : une vie d’homme.


Tout ce qui te rencontre dès lors, tu le prendras pour la réalité absolue. Tous les grimages, tous les masques, toutes les mascarades de la société et ses valeurs, les règles de jeu, les brouillages, les compromissions, tout est dès lors monnaie comptante. Le premier homme et la première femme rencontrés – père, mère – sont tes dieux et marquent ta cire encore molle d’empreintes indélébiles. Leurs blessures deviennent les tiennes.  Cent fois la biographie te happe, cent fois tu en réchappes, cent fois elle te reprend pour te moudre et te broyer. Tu dis »ma femme, mon mari, mes enfants, mon chien, ma maison ». Tu dis « mon boulot, ma brosse à dents ». Tu dis « mon foutu caractère, ma veine ou ma déveine, ma carte d’identité, mes habitudes ». Tu le dis mais tu sens bien derrière ces phonèmes l’haleine du vide. Tu sens bien que de tout cela tu n’as rien, que tu tâtonnes dans l’inconnu, les mains tendues, moites, anxieuses. Tu te cognes à des coins de meubles dans des chambres inconnues. Déjà tu ne reconnais plus rien de ce qui un instant plus tôt te paraissait familier, et c’est la peur au ventre, lancinante, qui te reste, bien familière, bien à toi… elle, oui, t’appartient. Elle est tapie dans le gargouillis des entrailles. La même qu’autrefois lorsque tu jouais à colin-maillard avec les enfants des voisins. Chaque fois que tu croyais tenir un pan de vêtement, on te le lâchait, vide, entre les mains ; les rires t’égaraient, les frôlements t’appâtaient, les mains que tu croyais saisir te repoussaient, le tourbillon de l’épouvante grandissait, te vrillait dans un espace de plus en plus trompeur, étroit. Et quand même on finissait par t’ôter le bandeau pour que tu cesses au moins de pleurer, le monde que tu retrouvais était changé. Désormais tu n’avais plus confiance en lui, il t’avait révélé sa face croassante et grimaçante, sa gargouille. Tu n’oublieras plus. La mauvaise mémoire prend grand soin des choses terribles et méchantes. Elle ne les rend plus, elle les conserve au vinaigre de la rancœur.
La biographie te tient longtemps lieu de vie – tu les confonds toutes deux – et l’enfer de cette méprise barre le passage vers l’autre mémoire. Chaque souffrance neuve serre un tour de vis supplémentaire. L’invisible geôlier ricane.
            Pourtant ton cœur est généreux. L’espoir te soulève, le désespoir l’écrase – mais la vie te jette d’une falaise à l’autre, de l’espoir au désespoir – et fracasse ton corps entre leurs rochers. Tantôt c’est l’espoir qui te saisit, l’espoir qu’il y a encore quelque chose à sauver et que tu vas y réussir. Il y a en toi une force salvatrice qui t’enlumine mais te rend tout aussitôt impatient, dur, à force d’espoir ! Cette part du monde qui s’oppose à la lumière, tu la pulvériseras. La nouvelle croisade est commencée ! Il existe un espoir qui t’envenime. Voilà ! Sauras-tu un instant supporter cette révélation, y rester assis, les mains sur les genoux, comme les vieux transformés en pierre sur les bancs publics, Sauras-tu supporter la conscience que l’espoir d’un monde meilleur pulvérise ses ennemis, anéantit le monde tel qu’il est, le veut rompu, annihilé ? Espoir féroce des croisades anciennes et neuves !
Mais tout aussitôt c’est le ressac du désespoir qui te reprend. Tu lis dans un quotidien : Montée du fascisme en Europe. Ton cœur lâche. Ténèbres, le monde s’éteint autour de toi. Un voile descend sur toute chose créée – un voile opaque. Le démon s’éveille, s’étire, ronronne dans ce monde de haine, de voracité, de rapacité, descendu si bas qu’aucun soubresaut ne le fera remonter. Cet enfant par exemple, cet enfant que tu observais hier à la terrasse d’un café, l’œil si clair, extasié devant une cascade de bougainvillées, voilà que son père vient l’arracher à sa contemplation et le cale sous son bras comme un sac de farine volé, l’emporte en grommelant des blâmes « tu vois pas que… les gens, les voitures… il ne faut pas ». C’est l’humanité que l’ogre emporte sous le bras dans un grognement de menaces. Tu n’es pas né pour regarder les fleurs mais pour végéter avec nous dans le vase. Il faut que tu le saches. Tu ne vivras pas ! Tu es des nôtres. D’abord viens manger ton escalope ! Mère et père se relaient alors pour pousser entre les lèvres de l’enfant des morceaux de viande qu’il recrache tout d’abord avant de commencer de les mâcher lentement, les yeux perdus dans le vide, vaincu. Voilà de quoi je suis témoin – le désespoir m’englue.
Mais qu’est-ce que j’attends donc sur cette terre ? Un résultat immédiat à mes élans généreux ? Un revirement instantané ? Le salut devrait donc être un laquais qui se présente aussitôt que j’agite la clochette ? Ah, que serait un monde qui répondrait illico au claquement de doigts du petit maître que je suis ? Ah, cesse, cesse d’être ce pantin balloté entre l’espoir et le désespoir ! Fais halte !
(…)
Etre plein d’espoir au cœur d’un désespoir total, appréhender l’unité parfaite de l’espoir et du désespoir ! Même la séparation que tu vis est inévitable, elle n’est pas pour autant l’unique réalité. Quand tu espères, tu es la part du monde qui espère, et quand tu désespères, tu es la part du monde qui désespère ! C’est tout.
Aujourd’hui, en regardant, assise devant ma maison, le vent dans le grand tilleul, j’ai compris que tout est déjà parfait, mieux : que rien n’est pas encore tout à fait parfait, que l’imperfection est le produit de mon esprit, l’écharde d’une attente, d’un espérance vaine dans la chair glorieuse de la Création.
Cela je le savais à quatre ans devant les platanes de la maternelle. Mais pour retrouver la même qualité de ce qu’on avait perçu dès le début, il faut avoir fait le grand, le fou, le féroce détour par l’existence.
La mémoire lumineuse a des racines aériennes dans le passé, elle est vivante, imprévue. Elle ne tire pas en arrière, elle pousse en avant. Elle peut suinter partout où on ne l’attend pas – comme le miel suinte du rocher dans le Deutéronome(32).
Un jour, une saveur sur la langue, un lointain murmure, un trébuchement, un frôlement… Ce qui est certain, c’est que cela passe par le corps, par les sens, jamais par le savoir ou la volonté. Cela vient du fond des coulisses de la vie, de quelque coin empoussiéré, jamais visité, trop négligeable pour être exploré.
La madeleine trempée dans le thé, les pavés inégaux de l’hôtel Guermantes, la façon qu’a une inconnue d’écarter une guêpe de son front, (…)
La vraie vie entre en catimini comme un voleur. Ni vu ni connu – elle commence par un frisson soyeux dans les branchages du jardin, un renard qui se faufile – aussi silencieux qu’un « ange timide ». (« Pourquoi ne voit-on jamais Dieu ? » me demande un petit garçon du village. Ma perplexité lui permet d’enchaîner sur la meilleure des réponses : « est-il aussi timide que les renards ? »)
Insaisissables. Voilà comment se réveillent la mémoire et la vie.
Imprévisibles !
Tu tires un fil et tu ne sais jamais ce que tu vas ramener à l’autre bout.
Tu mords dans une madeleine et tout Combray vient avec.
Tu souris à un enfant et c’est le ciel qui s’ouvre.
Tu cherches un timbre, une photo jaunie tombe entre tes mains, te voilà enseveli sous une avalanche de passé.
Tu tires un bout de ficelle et tu tiens un dieu par la patte.
(…)
La mémoire lumineuse ne se rend pas aux grandes parades, elle ne se laisse pas convoquer comme à la caserne, ni préméditer comme un crime. Elle humecte les rochers, les murs lépreux comme les fresques, elle surgit où tu ne l’attends pas, dans le sublime tout comme dans le dérisoire, dans l’immense comme dans l’anodin, elle est au temple comme dans l’armoire à balais, sous une jupe de femme, sous les pattes d’un ours, sous la tiare d’un grand prêtre… Les passeurs d’eau, les passeurs de mémoire sont des passoires d’eau, des passoires de mémoire, ils ne retiennent rien pour eux-mêmes, rien. Si tu en as rencontré sur terre, tu vivras. Ne lâche pas le fil !






Christiane Singer, Où cours-tu? Ne sais-tu pas que le ciel est en toi?
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31 juillet 2007 2 31 /07 /juillet /2007 23:51





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                                                                   Koah'

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30 juillet 2007 1 30 /07 /juillet /2007 21:48


Les gens sont souvent déraisonnables, Mother-Teresa-copie-1.jpg
illogiques et égocentriques ;
Pardonnez-leur néanmoins.
 
Si vous êtes aimable, les gens vous
accuserons peut-être d’avoir des
motifs égoïstes cachés ;
Soyez néanmoins aimable.
 
Le succès vous apportera quelques faux
amis et de vrais ennemis ;
Recherchez néanmoins le succès.
 
Votre honnêteté et votre franchise
peuvent faciliter la tricherie de certains ;
Soyez néanmoins honnête et franc.
                                                            
Ce que toute une vie a demandé à                                         
construire peut-être démoli du jour
au lendemain ;
Réalisez-vous néanmoins.
 
Si vous trouvez la sérénité et le
bonheur, la jalousie en rongera
peut-être certains ;
Soyez néanmoins heureux.
 
Vos bonnes actions d’aujourd’hui
seront souvent oubliées demain ;
Soyez néanmoins bon.
 
Donnez-vous pleinement au monde
et ce ne sera peut-être jamais
assez ;
Néanmoins, donnez-vous pleinement.
 
Vous voyez, en dernière analyse,
il n’était question que de vous
et de Dieu ;
Vos semblables n’avaient rien à
voir là-dedans.
 
 

Mère Térésa de Calcutta



Photo:
Michael Borisko
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29 juillet 2007 7 29 /07 /juillet /2007 20:19





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                                                                             Koah'

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28 juillet 2007 6 28 /07 /juillet /2007 20:35

  

sheep flock


La seule vie valant la peine d’être vécue est la vie aventureuse.

 La caractéristique dominante d’une telle vie est d’être sans crainte
sans crainte de ce que les autres pensent… 

Il ne s’agit pas de suivre les pas et les objectifs de ses voisins. 

Il s’agit d’avoir ses propres pensées, de lire ses propres livres, 
nourrir ses propres espoirs 
et d’être gouverné par sa propre conscience

Le troupeau peut se rassembler où il veut et brouter l’herbe qu’il veut, 
celui qui choisit de vivre une vie aventureuse 
ne doit éprouver aucune crainte lorsqu’il se retrouve seul.



 
Raymond B. Fosdick
Photo : Philip Greenspun
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27 juillet 2007 5 27 /07 /juillet /2007 21:58

 


  

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... Amour  en  cage                                                                                                                                 Koah'

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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 21:16

Je le fuyais, au long des nuits, au long des jours ;l-ange.jpg
Je le fuyais au long des arches des années ;
Je le fuyais au long des labyrinthes de mon propre esprit ;
Et sous la bruine des larmes je me cachais de
     Lui ou bien sous un rire fou.
Je fonçais au galop dans des trouées d’espoir…
Je m’élançais tête baissée au profond des
     ténèbres géantes.
Dans des Abîmes de crainte…
Pour fuir ces pieds puissants qui me suivaient,
     qui me poursuivaient :
          D’une poursuite sans hâte,
          D’une allure imperturbable,
          D’une vitesse calculée,
          Avec une instance pleine de majesté,
Ils frappaient le sol – et une Voix frappait, plus
     instante encore que le pas :
-          « Tout te trahit, toi qui Me trahis. »
Je me mis alors à fuir par les marches du monde,
Je secouais les grilles d’or des étoiles,
Je frappais leurs barreaux sonores pour qu’elles
     me donnent un don ;
Je provoquais à de doux entretiens d’un babillage
     argenté les hâvres pâles de la lune ;
     Je disais à l’aurore : « Dépêche-toi ! »
     Et je disais au soir : «  Viens vite ! »
avec tes jeunes fleurs de ciel cache-moi tout à fait
     Loin de ce terrible Amour
« Fais flotter tout autour de moi ton voile d’incertitude,
     de peur qu’Il ne me voie ! »
 
La crainte ne croit guère à la fuite
Mais l’Amour, Lui, croit bien à la poursuite :
     Encore et toujours dans une chasse implacable,
     D’une allure imperturbable,
     D’une vitesse calculée,
     Avec une instance pleine de majesté,
     Venait toujours la poursuite de Ses pas
     Et une Voix au-dessus de leurs battements
me disait :
     « Rien ne t’abrite, toi qui ne veux pas M’abriter. »
 
     J’éclatais de rire dans les yeux du matin
Je triomphais et puis je m’attristais, au gré du
     temps.
Le ciel et moi nous pleurions ensemble
Mais tout cela, non, tout cela ne soulageait pas
     ma poignante douleur d’homme.
En vain mes larmes mouillaient-elles la joue
     grise du ciel,
Car hélas ! nous ne savions pas ce que l’autre
     disait ( ces choses et moi).
 
Et par-dessus le bruit de Ses pas
Une Voix vient plus rapide encore :
          « Vois ! Rien ne te contente
          Toi qui ne sais pas Me contenter. »
 
Ah ! faut-il donc, Dessinateur infini !
Ah ! faut-il donc que Tu carbonises entièrement
     le bois avant de pouvoir dessiner avec lui !
Ma jeunesse a répandu sa tremblante averse
     dans la poussière.
Et maintenant mon cœur n’est plus qu’une
     source brisée.
Où stagnent les larmes sans cesse répandues,
A cause de mes pensées toutes grelottantes,
sur les branches soupirantes de mon âme…
 
Tout ce que je retirais de toi, je ne faisais que le prendre,
     Non pour te faire du mal,
Mais seulement pour que tu puisses un jour le retrouver dans Mes bras. 

     Tout ce que ton cœur d’enfant s’imaginait à tout jamais perdu :
          Je l’ai engrangé pour toi à la maison !
               « Lève-toi – prends ma main -, et viens ! »

   Il s’arrête tout près de moi, ce pas :
Mes ténèbres, après tout, ne serait-ce pas
L’ombre de Sa main qui s’étend sur moi comme une caresse ?
« Ah ! mon enfant si aimé, si aveugle et si faible !
               Je suis celui que tu cherches
Tu repoussais l’amour, toi qui me repoussais. »
 



Francis THOMPSON
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Koa

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La peur n’a qu’une peur,
c’est que tu l’abandonnes.


Henri Gougaud
 




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L'univers est un champ : 
on y récolte ce qu'on y sème.

Ce n'est pas parce qu'on a une fois planté et récolté des ronces, qu'il faut renoncer à y planter 
quoi que ce soit.
 



Que désirer ? 
Que demander ?

Que semer qui apporte notre épanouissement et celui d'autrui ?



Voilà les questions fondamentales



Olivier Clerc
 




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