c'est l'attachement
aux sentiments, aux choses, aux personnes.
si tu es capable de comprendre le motif des réactions d'autrui.
Le fait qui te contrarie est extérieur à toi.
Tu n'en es pas maître, pas plus qu'il n'est maître de toi.
Quand tu te fâches et tu souffres,
c'est parce que tu acceptes qu'il te rende
malheureux.
si personne ne peut faire ton bonheur,
personne ne peut davantage faire ton malheur.
et toi seul peux la développer ou
la laisser sans effet.
rien à chercher,
mais seulement à te défaire
des idées fausses et des illusions qui t'empêchent de voir.
tu peux découvrir les richesses et les chances
qui te sont offertes chaque jour,
les reconnaître et les appeler
par leur nom.
avec les moyens que la société t'a enseignés:
satisfaction des désirs et des besoins que tu te crées.
Si quelque chose te devient difficile ou gênant, tu t'évades.
Ainsi, tu te caches derrière les bruits,
la consommation,
les illusions et tes misères,
celles qui ensuite te font honte.
heureux ou malheureux
selon le bouton sur lequel on appuie,
celui de la louange ou celui de la critique.
C'est ce qui te déconcerte et te fait osciller
d'un extrême à l'autre
sans jamais trouver
ton équilibre.
Antonny De Mello, Libres enfin !